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       1948    SOUVENIRS D'ENFANCE    2021       

"Je vais essayer de vous dire des souvenirs de nos enfances, je commence par la mienne seule, ça donnera peut-être un meilleur éclairage pour la suite. En fait, on dirait qu'on n'est resté que quatre ans dans notre Tzapelle tant aimée !

On avait dû y arriver vers la fin de l'année scolaire 1947-48 : peut-être, pour que Dilou finisse son année, (peut-être de 9ème ?) et que moi, je sois assez remise de ma diphtérie ...

Donc, Line, tu devais avoir dans les 6 mois et toi, Loulou, deux ans à peine et demi !

Et on en est repartis sans doute à la fin de l'année scolaire 1952, puisque j'ai commencé ma septième à la rentrée 1952, si je ne me trompe pas dans mes calculs ! ... 

LIRE (et bientôt ÉCOUTER) LE RÉCIT 

Notre reporter, dont c'était  l'anniversaire le 27 août et qui a vécu à Coblence, nous parle de son enfance et de sa première venue dans la ville ...

Un reportage en drone à La Tsapelle 

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Notre cousin  Jean Perche dédicace son livre à Chauffailles. (cliquer pour voir l'article)  

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Chassigny en --->

paroles et musique

<----- Un concours de quenelles 

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J'aimais la Chapelle! Quelle émotion lorsque nous arrivions en haut de la côte  , juste à l'entrée de (Chassigny) ! et puis la cuisine odorante de la Jeannot qui plumait ses poules...les cuisinait au vin blanc..et les oeufs oranges....

Sinon je me souviens de la maison des Lilis qui me plaisait - j'en faisais des rêves...

il y avait une sorte de hangar - cour- à l'arrière, où nous jouions... 

Et puis notre maison , on s'asseyait sur l'escalier - il y avait des chants d'oiseaux je sais maintenant qu'il y avait beaucoup de mésanges - je les retrouve ici.... 

Et puis nos frayeurs lorsque nous passions devant la maison de la femme saoule....

Et le petit parc derrière le ruisseau avec des bancs de pierre...un vrai refuge... tristes quand nous y retournons,  tellement décus des changements....

Voilà! Chacun ses souvenirs bons ou moins bon.... 

Une nouvelle de Jean Duvernay,

dit Jeannot

(clic)

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(attendre la fin de la pub)

Lettre à Malon

Lettres à Mémé

COBLENCE

En fait, on dirait qu'on n'est restés que quatre ans dans notre Tzapelle tant aimée ! On avait dû y arriver vers la fin de l'année scolaire 1947-48 : peut-être, pour que Dilou finisse son année, (peut-être de 9ème ?) et que moi, je sois assez remise de ma diphtérie ? Donc, Line, tu devais avoir dans les 6 mois et toi, Loulou, deux ans à peine et demi ! Et on en est repartis sans doute à la fin de l'année scolaire 1952, puisque j'ai commencé ma septième à la rentrée 1952, si je ne me trompe pas dans mes calculs !

Donc, on était arrivés à Coblence, et on avait été émerveillés de voir ce grand appartement, avec ces hautes fenêtres, tous ces meubles, toutes ces pièces, on courait dans le couloir, il y avait le salon avec un canapé, on ne connaissait pas ce genre de meuble !

La salle à manger avec (je ne sais plus bien ?), une grande table, des buffets, des belles chaises, sans doute, tout ça en bois marron foncé !

Et au fond à gauche, la chambre avec trois lits et le piano ! Et ce n'était pas serré !

Et, à droite, il y avait la salle de bains !!!! Avec une baignoire, immense ! Et le ballon d'eau chaude et son petit brasier en dessous, qu'il fallait allumer pour chauffer l'eau !!! Ça nous changeait de la petite cuvette en aluminium où notre mère nous donnait notre "douche" hebdomadaire en nous versant une casserole d'eau qu'elle mettait à chauffer sur le poêle de la cuisine...

Et il y avait même un WC, un vrai, avec une chasse d'eau...

Et la grande chambre de nos parents avec le petit lit de Line !

Pauvre Puce qui avait vu le voleur ! J'en tremble encore, quand j'y repense !

Peu de temps après notre arrivée à Coblence, nos parents étaient allés voir des gens que notre père connaissait, je n'ai jamais su pourquoi, on y était allés en voiture, c'était dans un immeuble du genre de celui de la rue Hohenzollern où on avait habité après. Nos parents étaient entrés dans l'appartement de ces gens, avec Dilou et nous avaient laissés tous les trois sur le palier, dans l'escalier ... Et là, deux enfants étaient venus nous parler ... Il y avait une fille de mon âge et un garçon âgé de deux ou trois ans de plus. Et on s'était mis à bavarder... Et tout d'un coup, la fille s'était avancée vers moi et m'avait flanqué une gifle !!!

Alors, Loulou, du haut de ses 6 ans et demi, voulant défendre sa pauvre grande sœur agressée, n'écoutant que son courage, s'était avancé vers la fille et lui avait lancé sa terrible menace ! 

- "Si t'veux qu'j'te fous un coup d'pi dans l'dri !"

Comment à 6 ans et demi, un petit garçon pouvait-il savoir que dans le vaste monde, on ne parlait pas forcément la même langue que celle qu'il avait apprise dans le village où il avait grandi ! Mais à ce moment-là, nos parents étaient sortis de chez les habitants du mystérieux appartement et on était tous redescendus dans l'escalier...

Peu de temps après, il y avait eu la rentrée des classes ! Dans une grande cour d'école, il y avait une foule d'enfants, des enfants allemands et des enfants français ! Tous mélangés, ça faisait un brouhaha... Au pied des arbres on pouvait voir des petits paniers avec des bouteilles de chocolat au lait, qui faisaient bien envie ! Mais ce n'était pas pour les Français !

Tout d'un coup, dans la foule d'enfants, qui je vois ? La fille-à-la-gifle ! Tremblante de peur, j'étais allée me réfugier dans les toilettes, pour prendre un peu de recul ! Des WC bien obscurs en béton presque noir, avec des portes en gros bois marron foncé bien sinistres... Puis j'étais retournée vers la "foule"... Et soudain, voilà la fille-à-la-gifle qui vient vers moi et elle m'avait parlé très gentiment !!!!

Et après, il avait dû y avoir des bruits d'adultes, et tout le monde d'enfants avait été "résorbé" dans les différentes salles de classe. Et la fille-à-la-gifle n'était pas dans ma classe...

Réaction de Puce

ce coup de pi dans le dri me fait tellement rire...

en Ardéchois, ce  serait un coup dans le "tshou" 

à bientôt la suite  bises