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29/12/2023
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UNE  CHRONIQUE

d’Alain Lemasson

(Capital le 7 février 2020) 

 

 

Dividendes: le mauvais procès de la finance

 

Le sujet controversé des dividendes agite périodiquement l’opinion et révèle plus généralement une incompréhension générale de l’utilité du monde financier. Il est vrai que les économistes, comme hélas l’enseignement français, ne nous disent pas grand-chose d’éclairant à cet égard. Les premiers  s’efforcent  d’adapter les théories d’antan au monde d’aujourd’hui, en se contredisant d’ailleurs.

 

Quant à l’enseignement, mélange de jargon, de modèles  quantitatifs et de sociologie, son silence moralisateur sur les questions financières modernes est éloquent. Loin de toute complexité, il y a deux manières simples de voir par exemple la bourse et les dividendes, selon que l’on considère le passé de l’entreprise ou sa projection dans l’avenir. 

Il y a deux manières simples de voir la bourse et les dividendes, selon que l’on considère le passé de l’entreprise ou sa projection dans l’avenir.

Le sujet controversé des dividendes agite périodiquement l’opinion et révèle plus généralement une incompréhension générale de l’utilité du monde financier. Il est vrai que les économistes, comme hélas l’enseignement français, ne nous disent pas grand-chose d’éclairant à cet égard. Les premiers  s’efforcent  d’adapter les théories d’antan au monde d’aujourd’hui, en se contredisant d’ailleurs.

 

Quant à l’enseignement, mélange de jargon, de modèles  quantitatifs et de sociologie, son silence moralisateur sur les questions financières modernes est éloquent. Loin de toute complexité, il y a deux manières simples de voir par exemple la bourse et les dividendes, selon que l’on considère le passé de l’entreprise ou sa projection dans l’avenir. 

 

Comme les intérêts d’un prêt 

 

La première consiste à assimiler les dividendes aux intérêts d’un prêt consenti à un moment donné à l’entreprise. Un prêt d’un genre certes particulier, mais dont la structure est éclairante. 

 

A un moment donné donc, l’entreprise sollicite la bourse pour une émission d’actions. C’est le point de départ, ce qu’on appelle l’IPO, abréviation de Initial Public Offer, l’introduction en bourse. Concrètement, les actionnaires achètent les actions au prix fixé par l’entreprise, conseillée par des banques d’affaires. L’argent des premiers actionnaires est alors versé dans les caisses de l’entreprise.

 

On a donc bien le schéma d’une forme de prêt. Que certains des premiers actionnaires revendent leurs actions ne change rien à l’affaire. Tout se passe alors comme s’il y avait une substitution de prêteurs, alors que pour l’entreprise rien ne change. Incidemment d’ailleurs, ces observations détruisent l’idée selon laquelle un euro qui va en bourse serait un euro perdu pour l’économie. 

 

Dans cette perspective, les dividendes rémunèrent les « prêteurs », qu’ils soient de la première heure ou pas. On est donc bien dans une logique proche de celle du crédit. La différence non négligeable est que les dividendes ne sont pas obligatoires  et surtout ce sont les actionnaires eux-mêmes qui décident ou pas de leur versement, en fonction de leur … intérêt. 

 

C’est ici qu’intervient la notion de projection dans l’avenir. Il est rare qu’une entreprise en reste-là après son IPO. La tentation est grande de revenir en Bourse pour un nouvel appel aux actionnaires, et donc de faire une nouvelle émission d’actions. Et recevoir une nouvelle somme d’argent que l’entreprise pourra utiliser pour son développement, pour muscler sa R&D, la Recherche et Développement, recruter, créer des filiales, acquérir d’autres entreprises.  Le versement des dividendes relève alors d’une volonté de fidéliser les actionnaires de la première heure et d’en attirer de nouveaux. 

 

Le miracle de la bourse 

 

Le recours à la bourse présente surtout un avantage immense que ni les économistes ni l’enseignement ne soulignent : l’entreprise n’est pas obligée de rembourser l’argent reçu ! C’est un avantage considérable, même s’il y a des contraintes dont il faut tenir compte, dans le domaine par exemple du très sévère contrôle boursier. Un élément important à considérer par ailleurs, est celui du pouvoir dans l’entreprise, sachant que tout nouvel appel au marché aura un impact sur la structure de l’actionnariat. 

 

Il faut savoir que les investissements aujourd’hui nécessaires du fait de la mondialisation sont sans commune mesure avec ceux d’hier. Les avantages comparatifs  sont ainsi menacés de disparition s’ils ne sont pas développés.

 

Ces besoins d’investissements dépassent et de loin les capacités d’autofinancement des entreprises. Ils dépassent aussi les capacités des banques, en volume et en risque. Sur ce point, les ressources de la bourse sont illimitées ou presque, et surtout les risques de l’entreprise  qui investit ne sont plus supportés par l’entreprise elle-même et ses salariés, mais pour la presque totalité par les actionnaires. Le système bancaire et certaines institutions publiques sont ainsi préservées. 

 

Le retard de la finance européenne 

 

L’opinion publique n’a pas encore pris la mesure de l’importance qu’il y a à développer les marchés européens de capitaux. La domination économique de l’Europe par les Etats-Unis et la Chine repose en effet sur la puissance financière. 

Les efforts de la BCE pour nous renforcer dans ce sens ne suffiront pas en l’absence de l’adhésion des peuples.  Il faut pour cela corriger  l’approche négative de la finance qui s’est instaurée, en France notamment. Il y a urgence.  

 

Alain Lemasson

  

 

Voir la chronique sur le site de Capital (cliquer sur l'image) 

 

 

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18/07/2023
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Echarmeaux

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28/07/2022
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La Micheline

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       1948    SOUVENIRS D'ENFANCE    2021       

 

 

 

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14/07/2022
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Souvenirs

 

 

  

 

Notre maison de La chapelle

Le 21 février 2021 Line:

 

J'aimais la Chapelle!

Quelle émotion lorsque nous arrivions en haut de la côte, juste à l'entrée de Chassigny! et puis la cuisine odorante de la Jeannot qui plumait ses poules...les cuisinait au vin blanc..et les oeufs oranges....

Sinon je me souviens de la maison des Lilis qui me plaisait - j'en faisais des rêves...

il y avait une sorte de hangar - cour- à l'arrière, où nous jouions... 

Et puis notre maison, on s'asseyait sur l'escalier - il y avait des chants d'oiseaux je sais maintenant qu'il y avait beaucoup de mésanges - je les retrouve ici.... 

Et puis nos frayeurs lorsque nous passions devant la maison de la femme saoule....

Et le petit parc derrière le ruisseau avec des bancs de pierre...un vrai refuge... tristes quand nous y retournons,  tellement déçus des changements....

Voilà!

Chacun ses souvenirs bons ou moins bons.... 

 

Loulou

 

"Et puis nos frayeurs lorsque nous passions devant la maison de la femme saoule...."

Oui !!! C'était la mère Castiani, ou un nom comme ça. 

Lorsqu'elle descendait en parlant toute seule, je me cachais derrière le mur et imitais ses cris. Ça l'énervait et je la revois se retourner, brandir le poing. 

Je savais que vous n'étiez pas loin et j'étais fier de mon culot ...

 

 

 

 

La Grome 

Le 7 août 2021  Dany-Anne

 

Il me souvient qu'un jour, on s'était demandé quelles étaient les relations exactes que notre famille avait avec la Grome ! J'ai retrouvé dans mes papiers quelques infos à ce sujet !

Il y avait une Claudine Gaillard, et cette Claudine Gaillard était la mère de la Mémé Chapelle. Bon !  

En fait, cette Claudine Gaillard avait un frère mais je n'arrive pas à comprendre s'il était plus jeune ou plus âgé qu'elle ! Si je m'y retrouve, il devait être plus jeune, je pense ...

Donc, ce frère, Jean Marie Gaillard s'est marié avec la  Grome !

Claudine Gaillard, la mère de la Mémé Chapelle, était donc la grand mère des "soeurs" Perche et, du coup, Jean Marie Gaillard était leur grand oncle   Ah ! oui ! c'est ça ! On m'avait toujours dit que la Grome était mon arrière grand tante ! Donc, je suppose que Jean Marie Gaillard était plus jeune que Claudine, parce qu'il me semble qu'il n'y avait pas une si grande différence d'âge que ça, entre la Grome et la Mémé Chapelle

Donc, la Grome était une tante "par alliance", c'est son mari qui était "de la famille"

Donc cette Claudine avait dû épouser un Louis Ravier qui était le père de la Mémé Chapelle (et aussi d'un "Tonton" Claudius)

Bon ! ici entre en scène Jean Marie Perche, le père de l'oncle Max et des trois "soeurs Perche". Il avait épousé en premières noces la mère de l'oncle Max qui décéda quand il avait 2 ans. Il s'était alors remarié avec la mémé Chapelle avec qui il avait eu les "3 soeurs" Perche

Ce qui fait que nos cousins et cousine Max Perche n'ont aucun lien de parenté avec la Grome, la Jeannot, le Jeannot et la Ninise qui, eux, sont de la famille de la Mémé Chapelle

Ce qui se passe, c'est que je n'ai jamais eu la moindre connaissance de la famille de la mère de l'oncle Max

Voilà ! Ouf, ma tête explose ! J'espère que vous vous y retrouvez !



 

 1943-1948  Le passé lointain

Le 7août 2021  Dany-Anne

 

Je vais essayer de vous dire des souvenirs de nos enfances, je commence par la mienne seule, ça donnera peut-être un meilleur éclairage pour la suite, celle qui vous concerne plus !

 

Voilà déjà mon lointain passé ! J'avais 15 mois, donc, ça a dû être aux environs de novembre 1943, nos parents avaient besoin de tickets de rationnement pour acheter la nourriture ! Et ils n'en avaient pas suffisamment pour les produits laitiers pour Dilou et moi ! Ils m'ont donc "mise en pension" chez les Pépé-Mémé Chapelle ... voilà, plouf, comme un paquet de linge sale qu'on met de côté (avec des réminiscences, j'ai réalisé que ça avait été une grande souffrance pour moi !)

Et même, un jour, notre père m'en avait parlé :

"Je revois ce bébé de 15 mois qui voit partir ses parents..."

Et là, je réalise que notre père y avait d'autant plus été sensible qu'il avait vécu la même chose ! Il n'avait pas deux ans quand il a vu son père partir à la guerre en 1914 ...

 

Terrifiant est ce monde !!!

 

(J'ai quand même eu la chance que les pépé-mémé Chapelle ont été (non ! je ne veux pas mettre le subjonctif et je ne le mettrai pas, là ! d'ailleurs, il paraît qu'il ne faut plus le mettre ...) très gentils et se sont bien occupés de moi, j'en ai gardé un souvenir bien vivant ! - d'autant qu'on les a revus dès 1948 !)

 

Bref ! J'essayais de retrouver la date où nos parents étaient venus me rechercher : J'avais le souvenir du grand pommier où il y avait une balançoire : ça vous dit quelque chose ? Hélas, le pommier n'existait plus en 2004 quand on y était allés voir avec Flavien, et que le sable avait déjà recouvert notre magique "Fond de la Place"

 

En juin 1944, le Débarquement avait eu lieu ... Au bout de combien de temps, notre père avait-il pu avoir une permission et venir me rechercher ? J'avais le souvenir de plein de monde, dans le jardin, un jour d'été !

 

Bon ! Donc, je pense que, à partir de ce temps là, notre père n'a peut-être pas tardé à partir en Allemagne, c'était l'"Occupation" ... (c'est ce que j'appelle la première Allemagne") Et, je sais que, depuis quasiment toujours, on déménageait à peu près tous les 6 mois (je sais qu'on avait habité à Lyon, à Clermont Ferrand, là où on avait connu les Landriot, si ça vous dit quelque chose ?) .... Mes souvenirs remontent surtout à la maison dans la Forêt Noire ! C'est là où vous "entrez en scène" !

 

Un jour, en rentrant de l'école avec Dilou, deux affreux garçons allemands s'étaient mis à nous courser ! Dilou courait en me tenant par la main, j'étais petite, je n'arrivais pas à courir assez vite toute seule ! En arrivant devant la maison, elle m'avait lâché la main, sans doute pour courir chercher du secours ! Alors les deux affreux gamins s'étaient jetés sur moi et m'avaient écrasé une monstrueuse boule de neige sur le visage.

 

L'image suivante, je vois notre mère qui me nettoyait ... Et je me demande si ce n'est pas ce qui m'aurait fait attraper la diphtérie ! Il me semble que les jumelles étaient déjà nées. Dans cette maison, qui était en hauteur par rapport à la route, on jouait dehors, dans une cour, et, vers le soir, notre père nous appelait par la fenêtre : "Les p'tits enfants !" Il y avait une émission de radio pour les enfants, alors, on montait vite ! Et je suis sûre que tu en étais, Loulou ! J'avais parlé de ça à Dilou et elle m'avait dit que ça ne lui rappelait rien ! Peut-être que ça ne va rien te dire non plus, loulou, tu devais avoir moins de deux ans ! Enfin, on ne sait jamais !

 

Quand j'ai eu la diphtérie, Dilou et toi, Loulou avez été mis en pension chez des amis de nos parents, parce que j'étais contagieuse ! Et je pense que c'est à ce moment, Puce, que tu devais être dans une clinique, notre mère n'avait pas assez de lait pour vous nourrir et vous aviez été mises dans cette clinique

 

C'est sûr que nos parents ont passé des moments terribles, en effet !

 

En fait, ça a dû être vers ces moments là, que le Pépé Chapelle est tombé paralysé et il n'a plus pu s'occuper de l'usine. C'était le Tonton Max qui était resté seul... Bon j'avais entendu des racontars, qu'il aurait été accusé d'avoir pioché dans la caisse, mais, finalement, c'était simplement qu'il prenait son salaire en premier, quoi ! En fait, c'était l'époque où le gouvernement avait "lâché" la "soierie" au profit de la métallurgie et l'usine de tissus devenait de plus en plus difficile à gérer. Et notre père avait quitté l'armée pour venir s'en occuper. (Il était alors "de réserve", alors que, quand il était dans l'armée, il était "d'active", c'était comme ça que ça s'appelait)

 

C'était lui qui faisait "le voyageur de commerce" pour tenter de vendre la production. C'est comme ça qu'on a eu notre "T'Zappelle" !

 

Et, sans doute, à la fin, voyant qu'il n'arrivait pas à continuer ce commerce, il a demandé à reprendre du service à l'armée et c'est comme ça qu'on est repartis en Allemagne, à Coblence ("la deuxième Allemagne" !")

 

Ma foi, voilà ce dont je me souviens de notre "passé" ! Ca vous dira peut-être quelque chose !

 

 

 

Le 2 septembre 2021  Loulou:

 

Hallucinant !!

La précision de tes souvenirs me sidère.

J’ai complété en bleu l’un d’entre eux, sans être 100% sûr qu’il s’agissait de la même personne.

Ta description des drames de famille insoupçonnés, des  conflits inter-personnes, waouh !!

La mémé, Sainte Mémé, qui détestait les Chou (encore un nom chinois �), ça alors !!!

Tu as le sens aussi des images fortes et un peu traumatisantes : la traînée noire ds le dos de Sylviane, ton refuge dans les toilettes de l’École à Coblence, la porte brune épaisse…

Toi, une petite fille très sensible que le sort a injustement malmenée ?

Incroyable comme quelques années seulement de différence changent complètement la perception !

J’ai l’impression d’avoir été complètement isolé du côté disons gris de la condition humaine, que je n’ai découvert que bien des années plus tard.

Et ce n’est que vers les 30-40 ans que j’ai commencé à décoller certaines pages collées du livre de mon enfance.

Sur le plan familial, j’avais perçu quelques fois des choses pas très nettes du côté des sœurs de notre mère, mais sans y réfléchir.

Quand je compare mon vécu avec celui de plusieurs de mes copains actuels, je me dis que j’ai eu de la chance.

Pauvre Lionel : quelle vie !

Je n’ai qu’un souvenir de lui : un jour dans le trolley avec lui à Dijon, j’ai vu un livre à couverture verte qui débordait de la poche de son imper : un Penguin Book, un livre en anglais ! Je me suis juré qu’un jour moi aussi je lirais des livres en anglais … Je suppose qu’il n’est plus de ce monde.

Il m’a envoyé un mail il y a une dizaine d’années, je vais essayer de le retrouver.

Et toi Line, tu as dû en voir des choses que tes deux sœurs et moi n’avons pas vues … et des photos peut-être ?

 

ÇA Y EST vous pouvez cliquer sur DIDALOULI

Le site didalouli.fr existe !!!!!!!!!!!!!!!!

 

 

 

Le 2 septembre 2021 Dany-Anne a écrit:

 

Bon ! Alors, dans l'ordre ! Lionel, donc, l'oncle Gustave, son père, avait perdu sa femme, donc, la mère de Lionel et Sylviane et il s'était mis à boire ... Je pense que Lionel devait avoir aux environs de 11 ans et Sylviane, sa soeur ainée, aux environs de 13 ans. Pendant quelque temps, je ne sais pas exactement combien, l'oncle Gustave qui avait dû être très choqué de la mort de sa femme qu'il aimait beaucoup, a dû "placer" ses deux enfants un peu où il avait pu, je me souviens seulement de la Tante Marthe : vous en souvenez vous ? Elle habitait une petite maison de plain pied, dans un patelin qui s'appelait, je crois : Heuilley. A une époque elle habitait une petite maison au bord de la Saône, pas loin de l’amarrage d’’un bac relié à un cable qui faisait la traversée de la rivière.

Elle était la plus jeune des frères et soeurs de la Mémé Poncey, je crois qu'elle ne s'était pas mariée (à moins qu'elle ait été veuve de guerre, je ne sais pas) ; elle avait eu la garde de Sylviane et nous avait raconté qu'elle la voyait se tortiller, elle avait fini par la déshabiller et elle avait vu une trainée noire tout le long de sa colonne vertébrale : c'étaient des poux ou des puces, je ne sais plus, qui lui carapataient dans le dos ! Elle lui avait frotté tout le dos avec de l'eau de cologne ! Ce devait être plus ou moins pendant la guerre : cette anecdote nous situe un peu la situation de Sylviane et Lionel après la mort de leur mère.

Je ne sais pas chez qui Lionel avait été "placé". Je sais seulement qu'il avait fait ses études au lycée Carnot, à Dijon (il nous avait même dit un jour, qu'il y avait plein de gens, au lycée, qui ne le connaissaient que sous le nom de "Limace" (je pense que j'avais aux environs de 13 ans quand il nous avait dit ça : pour situer).

Il était devenu ingénieur agronome et était parti travailler en Afrique, sans doute pour retrouver l'enfance où il avait dû être heureux. Après, il s'était marié avec une fille "de bonne famille", des environs... ah ! il faudrait que je regarde une carte de France ! disons de la région des Alpes, à peu près entre la Suisse et Grenoble, il y a une ville dont je n'arrive pas à retrouver le nom. Il était parti vivre avec son épouse, en Afrique et ils avaient eu, je crois, trois fils.

Un jour, il était venu manger à Dijon, et c'était quand il connaissait déjà sa "promise", c'était plus ou moins avant les "épousailles", en parlant avec notre mère il avait dit :

"Ah ! ma vilaine âme, elle est bien noire"

je ne sais pas du tout à quoi il faisait allusion, cette réflexion m'était restée dans la tête !

Je sais que Sylviane était devenue institutrice, je crois et qu'elle avait épousé un ingénieur et qu'ils s'étaient installés ... bon, on va dire de côté de la Bretagne, de la Normandie, dans ces coins là ...

Voilà tout ce que je sais sur Lionel ! L'oncle Gustave s'était remarié avec la tante Gisèle et anecdote, toujours bien pris de boisson, il aurait dit : "je me marie avec la mère de mon gosse ..." Donc la tante Gisèle devait être enceinte en se mariant, en somme, bla bla bla .... Mais cette tante Gisèle, la mémé Poncey n'a jamais voulu la recevoir, elle disait :

"Jamais un de mes fils n'épousera une "Chou" !"

Et, en effet, la tante Gisèle n'avait jamais mis les pieds dans la maison de Poncey. (ces Chou avaient mauvaise réputation dans Poncey, c'étaient des "filles de mauvaise vie" ... dans ce temps là ....)

J'ai oublié le nom du patelin où on allait les voir, l'oncle Gustave (toujours plus ou moins saoûl, ) la tante Gisèle, ils avaient un beau jardin, je me souviens d'un petit cousin dans une chaise haute, je ne sais plus du tout si c'était le deuxième ou le troisième

Là, je crois que j'ai épluché tout ce dont je me souviens sur la famille du tonton Gustave, donc, de Lionel !

 

 


Le 14 août 2021 Loulou a écrit:  

Waouh, compliqué �, et bravo d’avoir trouvé tout ça. 

C’est intéressant de « baliser » le passé et de voir qui était parent avec qui. De voir l’aspect non dit ou non évident des relations.

Ce qui est plus difficile est d’imaginer ce qu’éprouvaient toutes ces personnes, les moments marquants de leur vie. Par exemple Papa a connu son père à son retour de la guerre, donc à l’âge de 6 ans, donc sans doute pas un vrai traumatisme, au contraire.

Et il est un bel exemple d’ascension sociale. Le fils de paysan se retrouve officier d’occupation en Allemagne, avec tous les avantages de l’expatriation des cadres (salaire, voiture, logement…). 

Merci à l’armée, outil d’éducation et de promotion sociale.

Un personnage m’intrigue, Lionel, un des rares cousins ´éduqués’ … as-tu ( toi ou Line)des souvenirs particuliers? 

Autre interrogation: comment notre grand-pére maternel est-il devenu soyeux? Pas évident de créer une PME…

Et Malon, et Jacquot, Malou, complètement perdues de vue?

De mon côté je continue de voir Françoise, et Dijon est une ville dont j’ai ignoré les charmes pendant si longtemps…

… Tu n’oublies pas l’enregistrement de ton mail j’espère �

 J’espère que vous allez bien Puce et toi, et qu’Alain surmonte bien son traitement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11/09/2021
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